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LE MICHEL C

Plongeurs N2 minimum (-28 à -40 m)

Le Michel C a coulé sur bâbord au sommet d’une roche, à environ 100 m d’une autre épave le Ville De Grasse. L’épave n’est pas très grande et très abîmée. Une plongée est suffisante pour en faire le tour, d’autant que la profondeur n’est pas très importante.
La partie la mieux conservée est la proue située à 39 m, où l’on peut encore admirer les treuils, ancres et grues de Capon. L'intérieur de la proue est, comme pour le Spahis, facilement accessible.
La partie centrale du navire est affaissée et abîmée. Seules les machines sont encore reconnaissables. La poupe à 32 m quant à elle est presque détruite. Il en subsiste seulement l’arbre d’hélice, hélice avec une pale seulement, et l’olive du gouvernail. Le deuxième arbre n’est pas visible. Le pont arrière repose à quelques mètres sur le sable.

Attention, un courant parfois important et des fonds qui tombent vite si on s'éloigne, entre les roches, vers l'ouest. Beaucoup de bateaux empruntent la passe, sans ralentir en négligeant les plongeurs, leurs bateaux et leurs pavillons.

NB : Le Michel C est posé près d'un très grand massif rocheux,
si vous vous fiez au sondeur vous allez passer à côté, la plongée sur ce massif de roches descend à plus de 45m, c'est aussi une très belle plongée.

LA PLONGEE

Le Michel C s'est casé, tant bien que mal, sur le sommet d'une remontée rocheuse, penché sur bâbord, paroi tribord affaissées sur les cales, contre un rebord rocheux. Ce relief n'a pas arrangé l'épave qui s'est disloquée.

L'avant, au plus profond, a conservé son treuil et sa grue de Capon sur un gaillard encore entier, mais où le pont a disparu. La partie centrale a beaucoup souffert, les machines ont bien résisté. De longues barres de fer longitudinales semblent appartenir, plutôt, au chargement. La poupe a glissé vers bâbord en bloc, et les barrots radiaux ne supportent plus le pont. Moins déplacés, un arbre d'hélice, sa chaise et l'hélice où il ne reste plus qu'une pale semblent suspendus en pleine eau. L'autre arbre est moins visible.Quelques tubes de métal non identifiés, et des tôles éparses complètent la description.

Sur la proue un énorme homard est caché dans les tôles. On retrouve les congres, amateurs de trous, sur la proue et au centre de l’épave vers la partie machine. De nombreuses murènes se cachent dans les multiples cachettes qu’offre le Michel C. Un Mérou se trouve parfois sur la proue. En regardant dans le bleu on peut apercevoir des bancs de loups et de mulets.
A l’inverse d’autres épaves de cette même côte, le Michel C n’est pas colonisé par les gorgones. Par contre tout autour de l’épave existe de somptueuses failles et tombants qui eux en sont couverts.

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